De l’extrême droite à la gauche radicale, l’écologie politique est traversée de courants qui puisent dans un même fonds idéologique conservateur. Et cette porosité avec la réacosphère touche désormais le parti de Yannick Jadot.
Dans son édition du 4 octobre dernier, Le Monde consacrait au sujet de l’éco-fascisme deux longues enquêtes menées par Catherine Vincent et Damien Leloup, prenant pour point de départ deux attentats meurtriers perpétrés en 2019, à moins de six mois d’intervalle. Le premier a eu lieu le 15 mars à Christchurch (Nouvelle-Zélande) dans plusieurs mosquées de la ville, et le second s’est déroulé le 3 août, à El Paso (Texas), dans un supermarché fréquenté par des Hispaniques. Les deux auteurs de ces actes terroristes ont déclaré faire « partie de la mouvance “écofasciste” », constate la journaliste Catherine Vincent.
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L’assassin de la tuerie de Christ-church a exposé ses motivations dans un manifeste de 74 pages, intitulé « Le grand remplacement », dans lequel la question environnementale occupe une part non négligeable. C’est ainsi qu’il y dénonce l’industrialisation, l’urbanisation et la surpopulation : « L’environnement est détruit par la surpopulation. Nous, Européens, faisons partie des groupes qui ne surpeuplent pas le monde. Ce sont les envahisseurs qui peuplent le monde. Tuez les envahisseurs, tuez la surpopulation et, ce faisant, vous sauvez l’environnement. » Et d’ajouter : « L’Europe de demain n’est pas une Europe du béton et de l’acier, du smog et des câbles, mais une Europe de forêts, de lacs, de montagnes et de prairies. » Selon lui, « le nationalisme vert est le seul véritable nationalisme », ce qui l’amène à penser que « la poursuite de l’immigration en Europe est une guerre environnementale et, en fin de compte, destructrice pour la nature elle-même ».
Poursuivant dans le droit fil de ce manifeste, le terroriste d’El Paso reprend le même discours environnementaliste : « Les entreprises dirigent la destruction de notre environnement en surexploitant sans vergogne les ressources. […] Les réserves d’eau s’épuisent dans tout le pays, en particulier dans les zones agricoles. L’eau douce est polluée par les activités agricoles et pétrolières. […] Le gouvernement n’est pas disposé à s’attaquer à ces questions au-delà des promesses vides de sens, puisqu’il est aux mains des entreprises. Les entreprises qui aiment aussi l’immigration parce que plus de gens signifie un plus grand marché pour leurs produits. » Partant du constat que les Américains sont pour la plupart « trop têtus pour changer [leur] style de vie », il propose de « réduire le nombre de personnes en Amérique qui utilisent les ressources. Si nous pouvons nous débarrasser d’un nombre suffisant de personnes, alors notre mode de vie peut devenir plus durable ».
« Formulé de manière si radicale, ce courant de pensée a peu d’adeptes affichés », relativise toutefois la journaliste du Monde, qui juge en revanche plus préoccupante la progression actuelle d’un « courant aux idées plus répandues et également inquiétantes qui a pour nom “écologie intégrale”, ou encore “écologie profonde” ». Résolument identitaire et anti-moderne, cette idéologie verte « irrigue avec de plus en plus de force les droites radicales occidentales ».
Aux sources conservatrices de l’écologie
Certes, les liens qui unissent l’écologie à l’extrême droite ne datent pas d’hier. « Ils se tissent en France dès les années 1970, par le biais notamment du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (Grece), ou de la nouvelle droite. Fondé en 1969 par le philosophe Alain de Benoist, ce courant de pensée politique qui influence dès les années 1980 d’autres pays européens, combine les thèmes traditionnels de la droite avec l’écologisme », rappelle Catherine Vincent. Cette version d’inspiration païenne s’oppose à l’anthropocentrisme incarné par les religions monothéistes : « L’écologie est évidemment très proche du paganisme, en raison de son approche globale des problèmes de l’environnement, de l’importance qu’elle donne à la relation entre l’homme et le monde, et aussi bien sûr de sa critique de la dévastation de la Terre sous l’effet de l’obsession productiviste, de l’idéologie du progrès et de l’arraisonnement technicien », explique lui-même Alain de Benoist, par ailleurs pilier de la revue Éléments. Auteur notamment de Demain, la décroissance ! Penser l’écologie jusqu’au bout (2007), il estime que l’écologie « est éminemment conservatrice dans la mesure où elle cherche à sauvegarder la nature et à protéger l’équilibre des écosystèmes ». Mais, selon lui, elle est aussi « révolutionnaire en ce qu’elle est assez lucide pour observer qu’on ne renversera pas la tendance actuelle par des mesures cosmétiques. C’est le paradigme général qu’il faut changer ».
Tel fut également le leitmotiv de feu Teddy Goldsmith, auteur de l’essai Changer ou disparaître et fondateur de la revue The Ecologist, qui demeure l’une des références majeures en matière d’écologie politique. À l’instar d’Alain de Benoist, Goldsmith estimait que l’écologie est radicalement conservatrice. Le penseur franco-britannique était fasciné par les sociétés traditionnelles, dans lesquelles « le but de l’homme était de conserver le cosmos tout entier. C’est-à-dire la société, le monde naturel et le monde des dieux qui, pour eux, faisaient un tout ». Et Teddy Goldsmith d’admettre : « Je suis conservateur, du fait que je crois à tout ça. »
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À cette tendance verte de la droite radicale française, note la journaliste du Monde, est venue s’en ajouter récemment une autre, « qui ne défend plus une écologie “profonde” mais “intégrale” », un adjectif que l’on retrouve dans l’encyclique Laudato si’ du pape François. Alors que l’écologie d’Alain de Benoist s’affiche comme païenne, les adeptes de l’écologie dite intégrale sont plutôt d’inspiration catholique traditionaliste et leurs porte-parole sont de jeunes ultraconservateurs surdiplômés, comme l’essayiste Marianne Durano, ou encore Gaultier Bès de Berc, co-initiateur des Veilleurs, mouvement apparu en 2013 dans le sillage de La Manif pour tous. Catherine Vincent poursuit : « Ils développent leurs idées dans la revue trimestrielle Limite, fondée en 2015 et sous-titrée “Revue d’écologie intégrale” ». Refusant toute coloration identitaire, ils partagent leurs convictions avec les grandes tendances de l’écologie, comme la décroissance et le rejet du libéralisme et du progrès. « Il y a philosophiquement tous les outils à droite pour porter un discours sur ce sujet : la valorisation du local contre le mondial, la défense du rural contre l’industriel », explique ainsi Eugénie Bastié, polémiste au FigaroVox, qui déplore « à droite une sorte de culte du progrès technique, de la croissance et du marché qui ne me semble pas consubstantiel au conservatisme ». Enfin, à l’égal des adeptes de l’écologie profonde, Marianne Durano et Eugénie Bastié conçoivent l’écologie comme une révolution conservatrice. « C’est une grande erreur d’avoir abandonné l’écologie à la gauche », déplore Eugénie Bastié, qui considère « que l’éco- logie est intrinsèquement conservatrice, car il s’agit de préserver (qu’il s’agisse du foyer (oïkos), de la nature humaine ou de la planète) ».
Une porosité avec l’écologie de « gauche »
Toutefois, si la journaliste du Monde s’alarme que cette écologie réactionnaire « irrigue avec de plus en plus de force les droites radicales occidentales », il est surprenant que son investigation ne l’ait pas portée vers la gauche antiproductiviste et antiprogressiste, qui a elle aussi tissé des liens avec cette nébuleuse ultraconservatrice, en raison de multiples convergences idéologiques et d’une vision du monde complotiste et manichéenne similaire. La porosité entre l’écologie mainstream de gauche et la réacosphère se traduit notamment par la présence de certaines personnalités écologistes de gauche dans des médias d’extrême droite ou relevant de la nébuleuse ultraconservatrice.
La porosité entre l’écologie mainstream de gauche et la réacosphère se traduit notamment par la présence de certaines personnalités écologistes de gauche dans des médias d’extrême droite ou relevant de la nébuleuse ultraconservatrice
Ainsi, l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi s’exprime sans états d’âme sur TV Libertés, une web TV d’extrême droite, tandis qu’on croise fréquemment José Bové, Fabrice Nicolino, Thierry Jaccaud ou encore Noël Mamère dans les colonnes de la revue Limite. José Bové s’est d’ailleurs tout de suite reconnu dans le positionnement anti-PMA et anti-GPA des amis de Marianne Durano. « Avec ma petite équipe, on est tombés sur la revue Limite et les textes de Fabrice Hadjadj parce qu’on parlait des mouvements contre la PMA et la GPA. On a découvert qu’on n’était pas tout seuls », a-t-il ainsi confié à Limite. Et il enfonce le clou : « Bien sûr, aux yeux des réseaux mainstream d’EÉLV, on passe pour des salauds lorsque nous déployons notre critique. Ce qui est intéressant, c’est que certains y arrivent par le mouvement situ, comme PMO [Pièces et main-d’œuvre], d’autres parce qu’ils sont catholiques. Ça me rappelle toute la richesse des années 70 avec ses différents fronts qui arrivaient dans tous les sens… Et vous, si vous vous faites cartonner à votre tour, c’est normal, c’est bon signe ! » Quant à Noël Mamère, quoique favorable à la PMA et à la GPA, il se déclare néanmoins « d’accord à 95% » avec Limite.
De leur côté, les militants anti-OGM Gilles-Éric Séralini et Michel Georget (CRIIGEN), de même que le porte-parole de Kokopelli Jocelyn Moulin, ou encore le professeur Dominique Belpomme, tous ont participé au « Libre Journal des sciences et des techniques », une émission de l’ultra-droitière Radio Courtoisie, animée par l’académicien Paul Deheuvels. Plusieurs fois sanctionnée par le CSA pour diffusion « de propos révisionnistes », Radio Courtoisie a beau se prétendre « la radio de toutes les droites et de tous les talents », elle incarne surtout l’équivalent radiophonique de ce que Rivarol et Minute sont à la presse écrite.
Enfin, Claude et Lydia Bourguignon, considérés par les militants écologistes comme de véritables héros pour avoir dénoncé « la mort des sols », n’ont vu aucun inconvénient à accorder plus de deux heures d’interview à un média de la fachosphère, Meta TV, et à participer à un long débat du Cercle des Volontaires, pour y tenir des propos proches de l’écofascisme traditionnel. Ainsi, à propos des « oppresseurs », Lydia Bourguignon a déclaré que « ces gens-là, il faut les tuer. Ils tuent tellement de gens, pourquoi on ne les tuerait pas ? Ces gens-là devraient être condamnés à mort ». Animé par un certain Raphaël Berland, alias JahRaph, qui a notamment été invité à participer en 2014 à la 2ème Conférence internationale des libres penseurs à Téhéran, le site du Cercle des Volontaires présente nombre de vidéos et d’articles complaisants sur Dieudonné, Alain Soral, Étienne Chouard ou encore Laurent Louis, un responsable politique belge d’extrême droite bien connu pour ses idées antisémites. Quant au média Meta TV, il était animé à ce moment-là par l’ancien rappeur Patrick d’Hondt (alias Tepa), qui se proclamait « fier » d’avoir fait l’interview du négationniste Robert Faurisson, qu’il se remémore comme un « moment assez exceptionnel ». Par le passé Tepa a exprimé « beaucoup de respect pour le travail d’Égalité et Réconciliation et le travail qu’a accompli Monsieur Alain Soral sur certains aspects ».
Ces regrettables interventions ponctuelles ne sont hélas pas le fait de quelques initiatives personnelles. Car on assiste là à un phénomène autrement plus inquiétant : une volonté de forger des alliances politiques entre l’écologie de gauche et cette réacosphère. Ainsi, en juillet 2019, à Ivry-sur-Seine, lors de sa préparation en vue des élections municipales de 2020, Yannick Jadot était entouré d’Antoine Waechter du Mouvement écologiste indépendant (MEI) et de Jean-Marc Governatori de l’Alliance écologiste indépendante (AEI), deux personnalités au profil plutôt sulfureux.
Une longue histoire d’amour
À la tête des Verts entre 1988 et 1994 avec sa fameuse ligne « ni droite-ni gauche », Waechter revendique en effet sans la moindre ambiguïté sa pensée « conservatrice ». Dans son livre paru en 2017, Le Sens de l’écologie politique, qu’il a écrit en collaboration avec Fabien Niezgoda, il écrit : « En un sens, l’écologie politique pourrait être considérée comme relevant d’une démarche conservatrice. Mais, devant les menaces de plus en plus précises d’écocide global que fait peser le système actuel, non-durable et injuste, elle doit en même temps assumer une dimension de rupture avec le modèle existant, et proposer une refondation audacieuse. Conservatrice et révolutionnaire tout à la fois, voilà sans doute la voie propre de l’écologie politique. » Des éléments de langage qui recoupent exactement les propos d’Alain de Benoist…
De fait, Antoine Waechter a toujours flirté avec la nébuleuse de la Nouvelle Droite. Ainsi, en pleine préparation des élections européennes de 1999, il envisageait déjà de convaincre le milliardaire franco-britannique Teddy Goldsmith de soutenir la liste européenne du MEI. En 1998, Laurent Ozon, responsable du mouvement Nouvelle Écologie et éditeur de la revue Le recours aux forêts, deux organes ancrés dans la mouvance de la Nouvelle Droite, fut chargé du rôle d’intermédiaire dans ces pourparlers – ce qui fut alors dénoncé par plusieurs membres du MEI : « Lors d’un bureau, Laurent Ozon est désigné comme responsable de communication pour la campagne des Européennes. Il amène avec lui Majorie Naisbit, la femme d’un des dirigeants du GRECE, groupe d’où est issue une large partie du Mouvement National, de Bruno Mégret. Marjorie Naisbit sera désignée […] comme mandataire financier de l’équipe de campagne. »
En janvier 1999, contre l’avis de quelques responsables du MEI, Antoine Waechter intervient dans un colloque organisé par Nouvelle Écologie, au cours duquel l’écologiste alsacien fait un exposé sur le naturaliste Robert Hainard. Le scandale éclate aussitôt au grand jour : Libération titre « Waechter accusé par les siens de dérive brune » et Le Monde stigmatise la « dérive extrémiste d’Antoine Waechter ». Waechter prend finalement ses distances avec Laurent Ozon, non sans affirmer qu’il y a chez Nouvelle Écologie essentiellement des « gens, des universitaires qui ont envie de discuter ensemble », et qu’il n’a « rien lu de choquant dans leurs écrits ». Incident de parcours ? On en doute lorsqu’on sait que le MEI n’a pas hésité à nommer parmi ses responsables, pendant plusieurs années, le sulfureux Jean Brière, qui avait été auparavant expulsé des Verts, dont il était porte- parole, pour propos antisémites. En 2008, on peut lire ce communiqué du MEI aux relents nauséabonds : « Français, la communauté israélienne en France vous surveille, tout citoyen qui émet le moindre doute sur ce qu’il est convenu d’appeler la démocratie israélienne est suspecté d’antisémitisme. La liberté d’opinion est un mythe dans notre pays dit démocratique. L’américanophilie et l’israélophilie de Monsieur Sarkozy font qu’à l’instar des États-Unis, c’est Tel Aviv qui décide de la politique française. » Plus récemment, le co-auteur du livre de Waechter mentionné plus haut, Fabien Niezgoda, vice-président du MEI jusqu’en 2018 et membre de son conseil national jusqu’en avril 2019, a été un contributeur d’Éléments, la revue de la Nouvelle Droite. Il a aussi participé « à titre personnel » à un colloque de la droite identitaire organisé en 2016 par Robert Ménard et a appelé à voter Marine Le Pen en 2017. Pourtant, tout cela n’a guère empêché Waechter de nouer depuis dix ans de multiples alliances électorales avec EÉLV !
EÉLV compatible avec Governatori
Et ce n’est pas tout. Car le parti de Yannick Jadot n’a rien vu à redire à l’accord scellé avec Jean-Marc Governatori à l’occasion des européennes de 2019, qui a permis l’élection de deux eurodéputés de son parti, l’AEI. L’ex-chef d’entreprise niçois expliquait alors : « Nos projets de société sont très compatibles, l’urgence écologique dictait que les deux premiers mouvements politiques français écologistes unissent leurs efforts et ce sera un test pour la suite car nous prévoyons des unions écologistes aux prochaines municipales, régionales… » Governatori avait en outre annoncé qu’il serait « référent végétarien végan pour la liste ».
Mais si, à l’instar de Waechter, avec qui il a fait alliance dans le passé, Governatori a toujours milité pour une écologie « au-delà du clivage droite-gauche », certaines de ses connivences n’en laissent pas moins perplexe. Fin 2010, Governatori écrivait ainsi à Brigitte Bardot, estimant qu’elle était « la meilleure personne qui pourrait nous représenter à la présidentielle de 2012 », nonobstant la proximité idéologique notoire de BB avec l’extrême droite.
Par ailleurs, en vue des législatives de 2017, Governatori a créé le mouvement 100%, en fédérant une trentaine de micro-partis. Or, parmi les porte-parole de 100 %, on trouve Nicole Delépine, qui animait notamment en 2016-2017 une émission sur TV Libertés. Plus gênant encore : parmi les candidats du mouvement 100 % figure Patrick d’Hondt, l’animateur de Meta TV. Sur cette web TV aux mains de la fachosphère et des milieux conspirationnistes, ce même Patrick d’Hondt a reçu Nicole Delépine ainsi qu’une des figures emblématiques de l’AEI, le chanteur Francis Lalanne, lequel est venu expliquer qu’Étienne Chouard est « un des grands génies du XXI e siècle »…
En mai 2019, la tête de liste EÉLV aux européennes, Yannick Jadot, assurait pourtant clairement sur BFMTV qu’il voulait « combattre l’extrême droite, non pas lors des échéances électorales, mais tous les jours ». De toute évidence, il y a un écart de taille entre les nobles intentions et la realpolitik électorale de M. Jadot…
Sources :
1 – Catherine Vincent, « Une histoire des écologies identitaires », Le Monde, 4 octobre 2019.
2 – Damien Leloup, « L’écofascisme veut “sauver les abeilles, pas les réfugiés” », Le Monde, 4 octobre 2019.
3 – Entretien avec Alain de Benoist, « L’écologie a un versant conservateur et un versant révolutionnaire ! », bvoltaire.fr, 27 septembre 2018.
4 – Entretien avec Edward Goldsmith, « Terre à terre », France Culture, 28 juillet 2001.
5 – Entretien avec Eugénie Bastié, lanouvellegarde.fr, 15 novembre 2017.
6 – Entretien avec José Bové, « La PMA, c’est la boîte
de Pandore: eugénisme et homme augmenté », revuelimite.fr, 29 mai 2017.
7 – Vincent Cheynet, Bruno Clémentin, Yves Scaviner, communiqué « Le Mouvement écologiste indépendant et l’extrême droite », 1999.
8 – Nicole Gauthier, « Waechter accusé par les siens de dérive brune », Libération, 12 février 1999.
9 – Christiane Chombeau, « La dérive extrémiste d’Antoine Waechter », Le Monde, 18 février 1999.