Les attentes pour les 5 prochaines années sont importantes. Elles traitent essentiellement des moyens de production. Parmi les moyens de production, évidemment le sujet le plus important que l’on pousse c’est celui des nouvelles méthodes d’amélioration des plantes, celles qu’on appelle les NBT qui sont particulièrement importantes et pour lesquelles nous avons besoin d’un cadre réglementaire qui soit clarifié et qui permet d’utiliser ces outils là tellement on a d’espoir par rapport à cela. C’est vraiment important.
Autre point très important, on est dans un domaine où l’intensité de la recherche est particulièrement élevée. Aujourd’hui, en moyenne, selon la dernière enquête SEMAE, on est plutôt sur du 11/12% du chiffre d’affaires qui est consacré à la recherche mais certaines entreprises consacrent 18 à 20% de leur chiffre d’affaires en recherche. Elles sont aidées par le dispositif particulier qui est le crédit d’impôt recherche. Aujourd’hui ce crédit, il est remis sur la table tous les ans. Il y a régulièrement des politiques, la cour des comptes qui parlent de niche fiscale. Pour nous c’est essentiel de pouvoir sanctuariser ce crédit impôt recherche, faute de quoi nous ne pourrons pas continuer notre recherche en France et rester compétitif en matière de recherche.