Le vice-président de l’ @UFSemenciers explique, avec l’exemple du radis, comment l’interdiction de certains produits phytos affectent de façon catastrophique la production de semences en France.
L’interdiction d’un produit phytosanitaire peut-elle avoir des conséquences sur la production de semences ?
Le secteur des productions de semences est un secteur excessivement technique qui demande vraiment de s’assurer que, en termes d’herbicides, d’insecticides on soit vraiment au top de la production. Et je vais prendre l’exemple du radis. La France était le premier producteur de semences de radis au niveau mondial il y a une dizaine d’année. Un certain nombre de produits phytosanitaires ont été interdits et qui ont des conséquences très néfastes sur cette production de semences de radis et qui fait qu’aujourd’hui il ne se fait quasiment de production de semence de radis et le plus gros producteur est devenu la Nouvelle-Zélande.
C’est un exemple concret où il y a des impasses. Aujourd’hui, sur certaines cultures, on ne peut plus utiliser certains produits phytosanitaires sans solution et la production de semences disparaît.
