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Guy Kastler (re)lance la guerre de l’ortie

L’agriculture biologique a cruellement besoin de pesticides. C’est pourquoi Guy Kastler remue ciel et terre afin d’obtenir des pouvoirs publics l’autorisation de continuer à utiliser toute une gamme de produits phytosanitaires dits naturels.

Guy Kastler, chargé de mission pour Nature & Progrès, est de nouveau en guerre. Une guerre qu’il a baptisée « guerre de l’ortie ». Aucun acte de violence physique n’est toutefois prévu au programme. Pas même le moindre fauchage. La seule action hors-la-loi que le délégué général du Réseau Semences Paysannes compte organiser avec les membres de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (Aspro-PNPP) consiste à « receler » de petits flacons de préparations à base de plantes, censées protéger les végétaux de tous les maux possibles. Leur défaut : être interdites à la vente, puisqu’elles ne disposent d’aucune autorisation de mise sur le marché (AMM). Pourtant, deux d’entre elles, l’huile de neem et le purin d’ortie, peuvent se trouver très aisément. « Nous avons le droit de les commercialiser, mais sans dire à quoi elles servent », explique Didier Bougeard, le gérant de la société Vert Innov. Ce qui ne l’empêche pas de proposer dans son catalogue « la solution écologique pour vos plantes : Vita- Neem », présentée comme « antifongique, nématicide et insecticide ». Une mention parfaitement illégale, qui s’adresse aux agriculteurs bio qui, eux aussi, ont bien besoin des pesticides. « Des problèmes, il en arrive toujours. On n’est pas magicien. On ne maîtrise pas le climat, ni l’environnement dans lequel on travaille », a d’ailleurs admis Guy Kastler lors de la manifestation organisée par l’Aspro-PNPP à la mairie de Montreuil, le 8 décembre 2010. N’en déplaise à Générations Futures, toute agriculture – même bio – nécessite des pesticides. Mais à la différence de leurs collègues « conventionnels », les agriculteurs bio peuvent se contenter de ce que « la nature met à leur disposition », précise le militant de la Conf’. C’est-à-dire, « la plupart du temps, de produits à base de plantes, qui sont connus depuis des siècles et qui sont utilisés depuis des siècles par des paysans dans l’ensemble des pays du monde ». À l’en croire, ces produits du « savoir traditionnel » seraient d’une remarquable efficacité. Le purin d’ortie (que l’on obtient en laissant macérer des feuilles d’orties hachées pendant une quinzaine de jours dans de l’eau – plutôt de pluie) serait ainsi à la fois un redoutable insecticide (contre les pucerons), un puissant fongicide (contre le mildiou) et un précieux fertilisant (surtout pour les sols carencés en azote). Et il ne serait dangereux ni pour l’homme, ni pour l’environnement, puisqu’il est « naturel ». Bref, le purin d’ortie serait une mixture presque aussi magique que l’élixir du fameux docteur Doxey de Lucky Luke… Certes, cette préparation n’est pas toujours très égale. « Pour ceux qui font leur préparation, vous savez que votre purin est des fois plus ou moins réussi », témoigne Frédéric Bourdeix, agriculteur bio et membre de la Conf’. « Lorsqu’on a affaire à une préparation naturelle peu préoccupante (PNPP), elle n’a pas nécessairement une action reproductible », concède d’ailleurs Guy Kastler, qui affirme que l’action du purin d’ortie consiste surtout à « stimuler la vitalité de la plante, qui se défendra mieux si elle est attaquée ». Autrement dit : le purin d’ortie, c’est la spiruline des plantes !

La « patte du ministère »

Ce type de produits « que l’on connaît bien » et dont on sait « à quoi ils servent, comment il faut s’en servir et comment il ne faut pas s’en servir » a fait partie durant des décennies de la pharmacopée des paysans. Curieusement, l’essentiel du monde agricole a décidé de les abandonner au profit des produits de synthèse, plus chers, réputés plus toxiques et vendus par les « rapaces » de l’agrochimie. Pire, selon Guy Kastler et Jean Sabench (en charge du dossier phyto pour la Conf’), une véritable cabale aurait récemment été mise en place afin d’interdire leur utilisation. « Et tout d’un coup, on voit arriver une réglementation qui nous interdit de nous en servir », s’insurge le porte-parole de Semences paysannes. De son côté, Jean Sabench s’est interrogé sur cette interdiction. Flairant le coup fourré des multinationales, toujours prêtes à « flinguer » les petits, il a découvert que l’huile de neem était autorisée, voire encouragée par le gouvernement français sur les îles Wallis et Futuna, alors qu’elle est interdite en métropole et sur l’île de la Réunion. « C’est que le marché des pesticides à Wallis et Futuna est tellement étroit qu’il n’intéresse pas les industriels, et qu’à ce moment-là, on peut y développer des alternatives facilement », en a-t-il conclu. Inutile de faire un dessin, on aura compris que derrière la mise en place de cette réglementation sévère se cache la main invisible de l’industrie chimique et de ses laquais au ministère de l’Agriculture. Les obstacles à l’autorisation de mise sur le marché en France « semblent dictés par les gros lobbies des produits phytosanitaires, qui ne veulent pas qu’on s’attaque à leur énorme marché », a répété, bonne élève, la députée Europe Écologie-Les Verts (EELV) des Yvelines, Anny Poursinoff, qui n’a pas fait preuve d’un grand sens critique à cette occasion. Il est vrai qu’elle n’est pas la seule : la sénatrice EELV Marie-Christine Blandin ne dit rien d’autre lorsqu’elle déclare qu’« on sent bien la patte du ministère de l’Agriculture, plus inféodé à l’agrochimie qu’à la production d’aliments sains ». Pensent-elles sérieusement que l’autorisation éventuelle de la vente du purin d’ortie fera trembler l’empire de Syngenta, Bayer, Du Pont et Monsanto ? « Il y a d’autres pays, comme l’Espagne, l’Allemagne ou l’Italie, qui ont des procédures et des réglementations tout à fait différentes », poursuit Jean Sabench. Et « l’huile de neem a été évaluée par l’Agence américaine et par l’Agence canadienne », ajoute-t-il. Ce qui est parfaitement exact, les autorités de ces pays ayant estimé que l’analyse bénéfices/risques était en faveur de son autorisation, tout en précisant qu’« aucun usage résidentiel, scolaire ou soins journaliers, n’est actuellement approuvé pour des produits contenant de l’huile de neem pressée à froid [[Cold Pressed Neem Oil, PC Code 025006, U.S. Environmental Protection Agency, 2009.]] ». Dans ces pays, où le lobby des pesticides aurait donc été étonnamment inactif, la procédure d’homologation serait exemplaire. Curieux ! Ne sont-ce pas ces mêmes autorités qui ont autorisé les OGM et qui sont habituellement accusées de corruption… par Guy Kastler et ses amis ? Tout ceci n’est pas très sérieux.

Un combat qui en prépare d’autres

Trop malin pour l’ignorer, Guy Kastler ne cherche pas seulement à faire rentrer dans la loi ces malheureux « receleurs malgré eux ». Il sait que ce dossier lui permettra d’obtenir la sympathie d’élus locaux et nationaux, qui lui ouvriront d’autant plus facilement leur porte qu’ils sont parfaitement ignorants du complexe dossier des PNPP. Convaincus du bien-fondé de cette guerre si conviviale, ces élus deviendront ainsi des alliés potentiels pour d’autres combats à venir. Or, le panier de Guy Kastler en est rempli : du combat contre le « bio venu de loin et vendu par les grandes surfaces », aux moratoires sur les OGM, en passant par la nouvelle lutte contre la mutagenèse, tout est bon pour affronter les tenants de l’agriculture « productiviste ». Car dans les faits, il n’est pas très utile de mobiliser la planète entière pour se procurer quelques bidons de ces préparations illicites. L’administration ferme même les yeux sur leur usage agricole, comme en témoigne le compte rendu de la réunion du 22 mars 2010 regroupant les arboriculteurs bio de la région Rhône-Loire et le Service régional de l’alimentation (nouvelle structure comprenant l’ex-SRPV). « Nos interlocuteurs nous ont précisé que la Direction régionale “pourrait faire preuve de pragmatisme et se montrer bienveillante au niveau des contrôles [[Courrier de l’ARDAB, 22 mars 2010.]] “», peut-on y lire. Ce qui est conforme à ce qui se passe sur le terrain, où de nombreux fournisseurs de produits bio à destination de la restauration collective utilisent ces produits illégaux sans être embarrassés par les services de l’État.

En réalité, les difficultés rencontrées aujourd’hui par les amis du purin d’ortie et de l’huile de neem n’ont pas grand-chose à voir avec la cabale des « méchants ». Elles semblent en revanche davantage relever des conséquences d’un lobbying constant et ferme… des écologistes ! En effet, à force de tenir un discours anxiogène sur tout ce qui touche aux questions de santé, les pouvoirs publics ont progressivement durci la législation française pour toutes les homologations de produits. Un excès de zèle qui conduit d’ailleurs souvent à des impasses. Comme le note Jean-François Proust, animateur du Forum Phyto, « en matière d’usages orphelins, les intérêts des producteurs bio et des conventionnels sont identiques : les contraintes administratives ralentissent quelquefois indûment l’adoption de solutions estimées urgentes par les producteurs ». Reste que ces solutions doivent toutes être évaluées.

L’huile de neem, c’est pas comme le vin !

N’en déplaise à Guy Kastler, il n’y a aucune raison que l’huile de neem fasse exception. Car cette préparation, bien que naturelle, possède incontestablement des effets sur la santé humaine, sur la faune, la flore, et plus généralement, sur l’environnement. « L’huile de neem, c’est comme le vin. À dose normale, ça va. À dose excessive, bonjour les dégâts », tente de justifier le militant. Sauf que pour le neem, difficile de savoir quelle est cette
« dose normale ». En tout cas, les parents d’un enfant indien de 5 ans atteint d’un simple rhume l’ignoraient, et aujourd’hui, ils s’en mordent les doigts ! Après avoir inhalé de l’huile de neem, leur enfant a fait un arrêt cardiaque. Sauvé in extremis, il présente depuis des troubles permanents de la mémoire et de la parole, ainsi qu’un problème de motricité, relate la revue Indian Pediatrics dans son édition de janvier 2008. « Même de faibles doses d’huile de neem peuvent causer de l’acidose métabolique ainsi que des attaques, qui peuvent être réfractaires à tout traitement. Des séquelles neurologiques tardives sont également connues [[ Neem Oil Poisoning, Ramchandra K. Dhongade, Indian Pediactrics, 2008.]] », écrivent les auteurs. On comprend que la Natural Medicines Comprehensive Database indienne considère que « le neem n’est pas sans danger pour les enfants ». Ces observations ont été reprises dans le dossier européen d’homologation du neem, qui proposait par prudence de placer cette matière active dans la classe R63, c’est-à-dire « risque possible pendant la grossesse, effet néfaste sur l’enfant ». Tout le problème avec l’huile de neem, comme avec de très nombreuses préparations artisanales « naturelles », c’est que l’on ignore presque tout des causes de leur efficacité… et souvent de leur manque d’efficacité. D’où la difficulté de garantir que l’utilisateur achète un produit « sain, loyal et marchand ». « Il faut un cahier des charges précis de ces préparations. Quand je vends mes produits, je suis responsable de leur qualité. Mais pour le PNPP, qui est responsable ? », s’interroge avec raison Frédéric Bourdeix. Que les pouvoirs publics contribuent à monter des dossiers d’homologation solides et validés (y compris pour l’huile de neem), pourquoi pas ? Que certaines de ces préparations naturelles fassent l’objet de procédures d’homologation simplifiées dans la mesure où elles sont plutôt assimilables à un amendement agricole ou à une préparation dite phytofortifiante, cela peut se discuter. Comme le note Matthieu Grégory, du cabinet de Bruno Le Maire, « le ministre est tout à fait prêt à faciliter
le développement de ces produits, mais de façon sécurisée, et en restant dans le cadre de la législation communautaire sur les produits phytosanitaires »
. « Dès lors qu’une formulation revendique un effet phytosanitaire, elle rentre dans ce cadre », insiste le conseiller. Un fonds de 400 000 euros a d’ailleurs été mis à la disposition de l’agriculture biologique pour promouvoir ces solutions alternatives, et une première liste d’une dizaine de préparations autorisées sera rendue publique fin janvier 2011, a indiqué dans un communiqué de presse le Cabinet du ministre, visiblement pressé de réagir à une manifestation qui a réuni moins de 50 personnes à la mairie de Montreuil.

Un cocktail de matières actives

Si le purin d’ortie – parmi d’autres purins – pourrait faire partie du premier lot, d’autres préparations restent plus difficiles à évaluer. Non seulement on ne connaît pas toujours les effets des molécules chimiques qui leur confèrent leur efficacité, mais certaines de ces plantes sont de véritables cocktails de matières actives. C’est le cas de l’huile de neem, qui en contient au minimum sept, dont seule l’azadirachtine a été étudiée. Et pas vraiment à son avantage ! Car cette matière active a des effets avérés sur le système reproducteur humain, notamment en raison de ses propriétés spermicides, mises en évidence dès 1993 par l’équipe de Parveen et al. de New Delhi. « La poudre de feuille cause une réduction du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes, ainsi qu’une augmentation du pourcentage de spermatozoïdes malfamés [[Antispermatic activity of Azadirachta indica leaves in albino rats, Parveen, D.S., Manivannan, B., Pathan, K.M., Kasturi, M., Ahamed, R.N., Current Science,1993]] », note le chercheur. Ce qui explique son activité contraceptive. Cette méthode de contraception issue « des savoirs traditionnels » est non seulement reconnue par la médecine traditionnelle indienne, mais dès 1997, Kasturi et al. ont démontré que les feuilles de neem provoquaient chez les rats « une diminution du poids de la vésicule séminale et de la prostate [[Effects of Azadirachta indica leaves on thé seminal vesicles and ventral prostate in albino rats, Kasturi M., Ahamed, and al,. Indian Journal of Physiology and Pharmacology, 1997.]] ». Sans aucun doute, l’huile de neem est donc bien un perturbateur endocrinien. Précisément le type de caractéristiques que l’association anti-pesticides Générations Futures souhaite voir retenir pour interdire des produits.

Et ce n’est pas tout. En 1981, des travaux réalisés par l’équipe du Pr Sinniah, du département de pathologies de l’université nationale de Singapour ont suggéré que l’ingestion de l’huile de neem pourrait être liée directement – ou plus probablement indirectement – au syndrome de Reye, une maladie rare et potentiellement mortelle qui touche les enfants. Ces travaux ont été confirmés une première fois en 1985[[Investigation of an animal model of a Reyelike syndrome caused by Margosa oil, Sinniah D. Pediatr. Res., 1985.]] et une deuxième fois en 1989 [[Animal model of margosa oil ingestion with Reye-like syndrome. Pathogenesis of microvesicular fatty liver, Sinniah R., Journal of Pathol., 1989.]], par la même équipe, qui a conduit des expériences sur des souris. Les chercheurs ont notamment observé que l’huile de neem induit des problèmes de foie graisseux et de tuméfactions au cerveau, similaires à ceux du syndrome de Reye. Or, aucun des travaux récents n’a infirmé ces propos. Au contraire, le Pr Ramchandra Dhongade estimait encore en 2008 dans la revue Indian Pediatrics « ne pas connaître le niveau de toxicité exact des doses pour l’être humain ».

Et que dire des effets-cocktails dus aux multiples matières actives contenues dans la plante, qui restent un mystère ? Car assimiler l’huile de neem à une seule de ses matières actives connue serait une erreur. Comme le remarque l’équipe suisse du Pr Schenk, qui a étudié les effets de l’huile de neem sur les abeilles, « nous avons pu prouver que l’huile de neem, dans le cas d’une application par contact, exerce un effet varroïcide qui dépend de la dose appliquée. On ne sait toutefois pas quels composants de l’huile de neem sont à l’origine de cet effet, puisqu’elle en contient plus de 100 [[Effets de l’huile de neem sur l’acarien varroa et les abeilles, Schenk P. Imdorf A. und Fluri P., Revue Suisse d’apiculture, 2008.]]. » Or, certains de ces effets sont plutôt surprenants, et pas très rassurants. En 1982, la revue indienne Veterinary Record rapportait le cas d’un mouton qui avait mangé quelques feuilles de neem : « L’ingestion entraîne des symptômes nerveux (mouvements de la tête, marche en rond) avec dyspnée, augmentation de la température corporelle, troubles hépatiques et du tympan [[Suspected Azadirachta indica toxicity in a sheep. Ali, B.H., Salih, A.M.M., Veterinary Record, 1982. ]] ». « Ces symptômes ont duré une douzaine d’heures et ont été suivis par la mort de l’animal », poursuit l’étude !

Les bons produits d’autrefois

« Si vraiment il y avait un très gros problème, quand même depuis un siècle, on l’aurait vu ! », rétorque Guy Kastler. Or, c’est précisément parce que la communauté médicale ne manque pas d’exemples d’effets toxiques de l’huile de neem qu’elle est préoccupée, et qu’une analyse bénéfices/risques sérieuse reste indispensable avant toute autorisation. Curieusement, ceci ne semble pas inquiéter outre mesure le responsable de Nature & Progrès, qui passe soudainement le principe de précaution par pertes et profits, au motif que des enfants indiens « avalent de l’huile de neem depuis des générations et s’en servent comme vermifuge ». « Un produit nouveau qu’on ne connaît pas, qui est issu des biotechnologies ou de la chimie de synthèse, c’est normal qu’on l’évalue puisqu’on ne le connaît pas. Mais un produit qu’on connaît depuis longtemps… Je ne dis pas qu’il ne puisse pas être toxique un jour. On cherche. Mais on ne l’interdira que si vraiment on découvre un gros problème », poursuit le militant. Alors qu’une étude assez exhaustive publiée en 2005 par des chercheurs de l’Université de Wageningen (Pays-Bas) fait état des principaux cas d’empoisonnement par l’huile de neem [[Safety evaluation of neem (Azadirachta indica) derived pesticides, Boeke S. , Boersma M., Alink G., van Loon J., van Huis R., Dicke M., Rietjens I., Journal of Ethnopharmacology, May 2004.]], Guy Kastler fait semblant de n’avoir rien vu. « On travaille à partir de ce qu’ont fait nos parents et on veut continuer à travailler avec cela », conclut-il. Sauf que la plupart des produits utilisés par ses parents ont été interdits depuis pour des raisons de sécurité sanitaire. C’est le cas de la roténone, de l’arsénite de soude, du sulfate de nicotine, de l’amiante, du mercure ou du plomb. Tous des produits naturels… très préoccupants.

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