ONG écologistes et Big Business
Dans leurs luttes contre les OGM et les pesticides, les groupes écologistes s’érigent en défenseurs de l’intérêt général. Ils n’hésitent pas à diaboliser certaines entreprises du secteur agricole les accusant, elles, d’être motivées que par l’appât du gain. Afin de conforter leur image de désintéressement, ces ONG se déclarent indépendantes et apparaissent comme des sources fiables pour les médias. Ainsi les « faucheurs volontaires », « Inf’OGM », « Bio consom’acteurs » , le « CRIIGEN » et « Foodatch » ont reçu des subventions de la part du lobby de la bio.
Pourtant il existe une incontestable proximité entre ces associations et le monde bien lucratif de l’entreprise
Ainsi en dénigrant les produits de l’agriculture conventionnelle, l’association anti-pesticides Génétations Futures est devenue une véritable force de lobbying utilisée par l’industrie du bio. Et ce n’est pas un hasard !
Non seulement Générations Futures est présidée par Maria Pelletier, PDG d’une entreprise bio et administratrice de Synabio (le syndicat national des entreprises bio), mais l’association profite également de la générosité financière de plusieurs membres du syndicat bio, comme le groupe Léa Nature, Distriborg, Biocoop, Écovert ou Botanic.