Président du réseau APAD et pionnier de l’agriculture de conservation en France
Dans le quinquennat qui vient de passer et même dans les deux quinquennats, on a travaillé à la reconnaissance et la connaissance de l’agriculture de conservation, c’est maintenant acquis. À la fois les décideurs professionnels mais même les hommes politiques commencent à connaitre l’impact de cette agriculture sur l’environnement, sur la qualité de l’eau et les bénéfices environnementaux.
Ce que l’on attend c’est une continuité des efforts collectifs et publics pour pouvoir obtenir un développement en masse de cette agriculture. Donc, à la fois une valorisation de cette agriculture soit par la PAC, qu’on combine l’argent de la PAC avec ces résultats environnementaux. Que l’on est une vraie dynamique pour que la France devienne le premier pays porteur du développement de cette agriculture au sein de l’Union Européenne en ayant des politiques publiques adaptées.
Cela veut dire des programmes dans les régions qui sont cohérents avec ces ambitions, dans les agences de l’eau, dans les bassins versants. Ça passe part ce soutien là pour que l’agriculture puisse prendre des risques parce qu’on sait que prendre des risques aux changements, en dehors de quelques pionniers comme nous, c’est toujours difficile pour que cela devienne un développement de masse. C’est ça l’enjeu.
Le prochain quinquennat sera réussit si à la fin des cinq ans on est passé de cinq à dix mille agriculteurs à soixante mille, cent mille agriculteurs qui se sont lancés dans les démarches. C’est ça l’ambition.