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La «  fable de la balade bucolique »

Lors du week-end des 25 et 26 mars, l’écologie radicale a une fois de plus montré son véritable visage par un désastreux spectacle associant des mensonges éhontés à une rare violence.

Dans un premier acte, les éléments de langage utilisés pour justifier la violence ont d’abord été diffusés et repris sans retenue par la presse, avec les deux mots clés « accaparement » de l’eau et « agro-industrie ». « Ce sont des retenues qui vont pomper les nappes phréatiques sur des quantités d’eau astronomiques au détriment de l’eau potable et des milieux aquatiques, et ce pour une extrême minorité de producteurs de maïs », affirmait ainsi l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot sur France Info le 23 mars, tandis que Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EÉLV, martelait que ces bassines « sont injustes car c’est une appropriation et une privatisation de la ressource en eau par quelques-uns au détriment de la majorité ». 

Au deuxième acte, se lève une guérilla menée par un millier de militants adeptes de la violence, venus en renfort de toute l’Europe et équipés de haches, de battes de baseball, de couteaux, de cocktails Molotov et de barres de fer. « Un drone a repéré toutes les positions de la gendarmerie, puis ils sont partis à l’assaut », explique un haut gradé de la gendarmerie, qui déplore un niveau de violence inouï dans les rangs des gendarmes mobiles, avec pas moins de 45 blessés. Prétendre que les organisateurs de cette manifestation illégale n’étaient pas au fait de l’organisation de cette guérilla relève également du mensonge. Ils étaient parfaitement informés, tout comme l’étaient d’ailleurs les renseignements généraux.

Enfin, troisième acte : la victimisation du mouvement de protestation. « Le mouvement écologiste est fondamentalement non violent », a assuré Marine Tondelier, faisant porter la responsabilité de la violence aux forces de l’ordre : « S’il n’y avait pas eu de forces de l’ordre, il n’y aurait pas eu ni d’affrontement, ni de destruction. Cette bassine est un trou. Il n’y avait rien à détruire. » Un refrain repris par l’eurodéputé écologiste Benoît Biteau sur RMC : « Le cortège était composé de personnes qui venaient manifester pacifiquement, dans un esprit très familial. Il y avait des parents avec leurs gamins en poussette, des grands-parents à côté, des fanfares. » Et d’ajouter : « L’objectif, c’était de faire une chaîne humaine en se tenant la main autour du trou pour montrer qu’il est financé par de l’argent public et qu’il nous appartient un peu à tous. »

« Il faut arrêter avec la fable que des gens avaient prévu d’aller faire une petite balade bucolique », leur a rétorqué le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. Il serait surtout grand temps d’arrêter de se compromettre avec cette écologie radicale qui ne souhaite ni plus ni moins qu’imposer son projet décroissant et renverser les institutions de l’État républicain.

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