Après une période estivale bien calme, on assiste depuis la rentrée à une déferlante de nouvelles alarmistes mettant systématiquement en cause les pesticides : eau potable contaminée, pesticides dans les fleurs, résidus de pesticides dans les cheveux des enfants, pesticides qui seraient à l’origine de cancers pédiatriques, des abeilles décimés à cause des pesticides, tout comme la population de vertébrés sauvages.
Évidemment et sans surprise, derrière toutes ces annonces affolantes, c’est toujours des ONG environnementalistes et des journalistes acquis à la cause écolodécroissante qui sont à la manœuvre. Et toujours sans surprise, il est difficile d’évaluer la pertinence de leurs affirmations, car aucune d’entre elles ne repose sur des études solides publiées dans des revues sérieuses. Il s’agit toujours de coups médiatiques organisés avec la complaisance de certains médias.
Alors, comment expliquer une telle agitation ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Au regard du climat politique actuel, on peut parfaitement émettre l’hypothèse qu’une certaine panique s’est emparée de la sphère écologiste. En effet, sur de nombreux sujets, le discours écolo ne fait plus mouche, voire suscite une opposition clair et franche. Ainsi, les écologistes ont clairement perdu la bataille contre le nucléaire. Mais il y a aussi le cas de la voiture électrique, qui subit des critiques quand à son véritable bilan écologique. Tout comme l’agriculture bio qui continue de traverser une crise faute de consommateurs. De plus on constate que le discours de la radicalité ne passe plus. Et cela même chez les personnalités proches du mouvement écologiste. Je pense par exemple à la journaliste Isabelle Saporta, avec laquelle j’ai un certains nombres de désaccords, mais qui a tenu des propos très durs contre les écologistes qui manifestent contre le projet de ligne à grande vitesse qui doit relier Paris à Toulouse. Ou encore, l’ancien ministre de l’environnement Brise Lalonde, qui souhaite que les écologistes « changent de logiciel ». Et surtout, il y a le constat de plus en plus généralisé que la décroissance n’est pas la solution à la crise économique que traverse le pays.
Le problème de la dette qui n’a fait que s’accroître depuis des années, ne pourra être résolue qu’avec de la croissance économique, c’est-à-dire en relançant notre industrie et notre agriculture. Le gouvernement Barnier le sait et il montre même quelques signes positifs en réponse aux revendications légitimes du monde productif, dont celle des agriculteurs qui constituent un atout formidable pour la relance économique de la France.
Vous l’avez compris le but de cette agitation médiatique de la part des écologistes n’a en réalité qu’un seul objectif : paralyser le gouvernement sur le dossier agricole afin que rien ne bouge. Avec toujours la même méthode : un discours totalement anxiogène et dépourvu de base scientifique !