Glyphosate : après le feu vert de l’autorité sanitaire européenne EFSA, que vont décider les Etats membres dont la France ? Suivre la science ? ou la décroissance écologiste ?
Ça y est ! L’agence européenne de sécurité sanitaire, l’EFSA, vient de donner son verdict sur le dossier du glyphosate, un dossier qui traîne depuis des années. Et le verdict est clair : le glyphosate ne pose aucun problème pour l’environnement, pour la santé humaine ou pour les animaux. Je cite : « Il n’y a pas de domaine de préoccupation critique, ni pour l’environnement, ni pour la santé humaine ».
Il n’y a pas de domaine de préoccupation critique, ni pour l’environnement, ni pour la santé humaine
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Et, soyons clairs, c’est une évaluation la plus complète et la plus robuste que cette agence n’a jamais émis. Il y a eu quatre pays rapporteurs, premièrement. Deuxièmement, le dossier fait plusieurs milliers de pages. Troisièmement, il y a eu un temps de concertation où les ONG ont pu toutes amener toutes leurs préoccupations qui ont été évaluées, cela a d’ailleurs provoqué un délai supplémentaire de un an. Et bien entendu, toutes les études critiques qui sont apparues depuis 2015, la date à partir de laquelle toute cette affaire glyphosate a explosé, ont bien entendu été prises en compte par l’agence sanitaire. Et, donc au final, l’EFSA dit clairement qu’il n’y rien à voir, circulez, ce dossier est clair et net : il n’y a pas de problème avec le glyphosate.
Il y a quelques années, le président Emmanuel Macron avait émis des inquiétudes concernant ce produit. Aujourd’hui, il a toutes les réponses scientifiques à ses interrogations. Il n’y a donc plus aucune raison pour la France, comme les autres pays, ne soutienne pas la réhomologation du glyphosate. S’ils ne le font pas, ils risqueraient de provoquer une rupture majeure avec le monde agricole et le monde scientifique.
J’appelle donc le gouvernement à prendre ses responsabilités et arrêter de jouer le jeu de l’écologie politique.