AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROÉCOLOGIE
Nous ferons confiance aux territoires pour s’organiser et trouver des solutions adaptées.
Nous encouragerons les projets alimentaires territoriaux (PAT) pour rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et atteindre 50% de produits biologiques, écologiques ou locaux dans l’ensemble de la restauration collective en 2022.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROÉCOLOGIE
D’ici 2027, les repas servis dans toutes les cantines publiques (écoles, hôpitaux, administrations…) devront utiliser au moins 50 % de produits issus d’un approvisionnement local ou bénéficiant d’un label comme l’agriculture biologique, la pêche durable.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROÉCOLOGIE
Encourager l’installation de nouveaux producteurs, notamment dans la culture bio.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROÉCOLOGIE
Un plan de soutien pour l’agriculture biologique : pour maintenir la production, assurer la succession des fermes en agriculture biologique touchées comme les autres filières par de nombreux départs en retraite, et achever la structuration de la filière, l’État mettra en place un plan de soutien de cinq ans propre à l’agriculture biologique. Par ailleurs, l’accès au bio dans les cantines scolaires sera réservé aux produits français.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROECOLOGIE
Pour sécuriser le parcours de désendettement des paysan·nes, nous entamons immédiatement le travail visant à créer une caisse de défaisance pour reprendre les dettes agricoles des paysan·nes converti·es au 100 % bio.
Nous fixons les objectifs nécessaires pour ramener le système alimentaire dans les limites planétaires (règle verte). Cela inscrit ainsi définitivement dans le droit français l’objectif contraignant d’un système agricole 100 % biologique au plus tard en 2050.
Engager la bifurcation écologique de l’agriculture
Nous consacrons 1,1 milliard d’euros par an — contre 550 millions aujourd’hui — à l’agriculture biologique au travers d’une augmentation des aides à la conversion à l’agriculture biologique et de l’éco-régime agriculture biologique, c’est-à-dire une aide au maintien en bio. Nous triplons également largement le budget des mesures agroenvironnementales et climatiques, passant de 260 à 780 millions. Une partie de l’éco-régime hors bio est consacré à l’amélioration du bien-être animal et à la sortie progressive de l’élevage industriel. Ces financements permettront de développer rapidement et massivement l’agriculture écologique et paysanne.
Nous supprimons en revanche le budget consacré aux mesures relevant du greenwashing, comme le label « haute valeur environnementale » (HVE) dont l’Office français de la biodiversité juge qu’il ne présente, dans la grande majorité des cas, aucun bénéfice environnemental. Enfin nous renforçons les conditions écologiques associées à toutes les aides de la PAC.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROÉCOLOGIE
Pour promouvoir des modes de production vertueux, dont l’agriculture biologique, nous investirons dans la formation des jeunes agriculteurs et la formation continue des exploitants et des salariés, par un triplement des moyens de formation sur 5 ans, en lien avec les Régions.
Dans le cadre du Plan Stratégique National – déclinaison de la PAC en France – dont nous augmenterons l’ambition sociale et environnementale, nous porterons l’objectif d’atteindre 30 % de la surface agricole utile en agriculture biologique en 2030, comme en Allemagne, et les deux tiers restants de la surface agricole seront engagés dans des processus agroécologiques.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROÉCOLOGIE
À horizon 2027, toute la nourriture servie dans les cantines publiques des écoles, des administrations, des universités, des hôpitaux ou encore des prisons sera bio, locale, moins carnée, de meilleure qualité, respectueuse du bien-être animal et achetée au juste prix aux agriculteurs.
Nous soutiendrons massivement l’agriculture biologique et renforcerons les critères d’aide publique.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE & AGROÉCOLOGIE
Aides PAC : les aides seront dégressives pour être plafonnées à 150 000 euros par exploitation. Elles pourront être augmentées selon des conditionnalités environnementales et pour les fermes en agriculture biologique.