RELATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
Nous protégerons les agriculteurs contre la volatilité des prix par la mise en place d’outils de régulation adaptés à chaque filière.
RELATIONS COMMERCIALES NATIONALES
Objectif n°1 : nous garantirons des prix justes pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail.
Nous agirons pour que les agriculteurs pèsent plus dans leurs négociations avec les industriels de l’agro-alimentaire.
Nous encouragerons le développement de véritables organisations de producteurs, avec des capacités de négociations renforcées pour peser plus dans les négociations commerciales avec les centrales d’achat de la grande distribution.
Nous organiserons des états généraux de l’alimentation avec les représentants des agriculteurs, des industries de transformation, de la distribution et des consommateurs, afin de définir un partage équilibré de la valeur.
RELATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
Investir massivement dans les infrastructures logistiques pour améliorer la compétitivité et développer l’export après des années de déficit.
Instaurer une taxe carbone aux frontières.
Exiger la réciprocité des standards commerciaux et de nos normes alors que 15% des produits importés ne les respectent toujours pas.
RELATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
Instaurer un moratoire sur la participation de la France aux négociations actuelles et futures des traités de libre-échange, qui pénalisent trop souvent nos agriculteurs ; ne plus accabler de contraintes les paysans français en interdisant la sur-transposition dans notre droit des normes européennes.
Interdire toutes les importations de produits agricoles que les agriculteurs français n’ont pas le droit de produire en France compte tenu des normes de production françaises et européennes.
RELATIONS COMMERCIALES NATIONALES
Mettre fin aux regroupements de plusieurs enseignes au sein de centrales d’achat communes.
RELATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
Valoriser le travail et favoriser la qualité pour redresser notre balance commerciale agricole. Les aides européennes (les crédits de la PAC), dont les modalités fixées à Bruxelles sont bloquées jusqu’à 2027, seront complétées par des aides nationales (comme l’autorise l’Union européenne dans le cadre des aides dites « de minimis ») destinées à soutenir les filières en difficulté et à redresser notre balance commerciale agricole de plus en plus menacée par les importations bas de gamme et parfois frauduleuses. Une attention particulière sera portée à l’élevage, à la production de protéines végétales, au maraîchage et à l’arboriculture. Les modalités de ces dispositifs seront négociées avec les représentants de ces filières afin d’en optimiser l’efficacité.
Exclure l’agriculture des traités multilatéraux de libre-échange. En vertu de ce principe, la France ne ratifiera pas le traité CETA qui doit lier l’Union européenne et le Canada et mettra fin à son application provisoire qui court depuis 2017. Le projet de TAFTA entre l’Union européenne et les États-Unis a été abandonné en 2016 à l’initiative des Américains. Quant aux trois projets de traités en cours de négociation entre l’Union européenne et respectivement l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le MERCOSUR (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) je m’opposerai à la poursuite des négociations, étant entendu que la France ne les ratifiera pas.
Interdire les importations de produits agricoles ne respectant pas les normes de production françaises. La France se battra donc auprès de ses partenaires européens afin d’obtenir l’adjonction de « clauses miroir » dans les traités commerciaux afin que les produits importés soient conformes aux normes européennes et françaises.
Lutter contre les fraudes à l’importation pour défendre la souveraineté alimentaire française. La certification dans les pays d’origine des produits sans contrôle par le pays importateur facilite le libre-échange, mais également la fraude à grande échelle. La France doit pouvoir contrôler la qualité des produits proposés à la consommation. En cas de manquements répétés, les pays à l’origine de ces fraudes doivent être sanctionnés durablement et l’accès à notre marché doit leur être interdit.
RELATIONS COMMERCIALES NATIONALES
Garantir aux paysans des prix respectueux de leur travail et mettre un terme aux marges abusives de la grande distribution: pour garantir aux agriculteurs une juste rémunération, les dispositifs des lois Egalim seront modifiés. D’une part pour permettre l’intervention de l’État dans l’élaboration des indices utilisés pour fixer des prix minimums tenant compte des variations des prix des matières premières agricoles. D’autre part pour garantir le respect de ces futures dispositions législatives par les industriels et la grande distribution.
RELATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
Pour protéger la biodiversité et la santé des dangers des pesticides, le Parlement interdit immédiatement les néonicotinoïdes et le glyphosate.
L’interdiction s’applique également par arrêté ministériel aux produits importés, comme cela avait été prévu lors de l’interdiction du diméthoate sur les cerises. Nous instaurons ainsi un protectionnisme écologique qui favorise la bifurcation écologique de l’agriculture dans le monde entier, préserve la santé des Français·es et la compétitivité des paysan·nes, ainsi débarrassé·es d’une concurrence déloyale.
Nous instaurons une taxe kilométrique et un prix minimum d’entrée de certains produits agricoles, dans le cadre des mesures antidumping d’urgence (voir plan dédié à la relocalisation). Ce prix minimum d’entrée à l’importation porte sur les produits agricoles dont la production est particulièrement intensive en travail et exposée à la concurrence sociale internationale, comme certains fruits et légumes. Concrètement, ne seront admis sur le marché national que les lots dont le prix sera égal ou supérieur au coût de production moyen de ce produit dans les conditions sociales et salariales françaises. La mesure est mise en œuvre sur la base d’un contrôle sur documents des activités d’importation.
Pas de proposition
RELATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
Nous imposerons le remboursement des aides PAC pour les exportations en dehors de l’Union européenne.
RELATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
La nouvelle majorité remettra en cause les accords de libre-échange et agira pour sortir l’agriculture des négociations de l’Organisation mondiale du commerce.
En France comme en Europe, les produits agricoles et alimentaires ne peuvent être considérés comme de simples marchandises. D’emblée, les importations de produits alimentaires provenant de pays qui ne respectent pas les mêmes normes sanitaires et environnementales que celles exigées à nos producteurs seront lourdement taxées. Dans le même temps, des traités de protection sociale, sanitaire et écologique seront négociés, afin d’aider les pays.
RELATIONS COMMERCIALES NATIONALES
Rendre publiques les négociations entre les agriculteurs et la grande distribution.