Présidentielles 2022
Les programmes agricoles des candidats

Autres propositions

TERRITOIRES D’OUTRE-MER

Un plan d’autonomie alimentaire dans chaque territoire ultramarin pour soutenir l’économie locale  et lutter contre la vie chère.

DROIT A L’ERREUR

Nous créerons un droit à l’erreur pour tous. Les contrôles opérés par les pouvoirs publics se feront non plus pour sanctionner mais pour orienter. Le contrôlé de bonne foi pourra faire valoir son droit à l’erreur, et ne sera donc pas sanctionné.

MÉTHANISATION

Nous encouragerons les projets de méthanisation en maintenant des aides, en engageant une simplification administrative et en accélérant le raccordement au réseau électrique des unités.


Valérie Pécresse Les Républicains
Valérie Pécresse – Les Républicains

FARM TO FORK

Le soutien d’Emmanuel Macron au programme “Farm to fork” de la Commission est une faute : nous reviendrons sur le programme “Farm to fork” (“De la ferme à la fourchette”)


Eric Zemmour – Reconquête !

AIDES PUBLIQUES

Reconquérir la souveraineté alimentaire française et cultiver en France tous les produits qui peuvent l’être en orientant les aides publiques à la production et à l’innovation


Marine Le Pen – Rassemblement Nationale

Pas de proposition


Jean-Luc Mélanchon – La France Insoumise

PRÉVENTION DU SUICIDE

Nous engageons en outre un processus de reconnaissance du suicide agricole en maladie professionnelle. 

FINANCEMENT & PROGRAMME

Les mesures présentées dans ce plan représentent des dépenses sur deux volets : le soutien aux paysan·nes et à la bifurcation écologique de l’agriculture et la mise en place du droit à une alimentation de qualité pour toutes et tous.

Le premier volet, consacré au soutien aux paysan·nes et à la bifurcation écologique de l’agriculture, comprend : aides à la conversion, soutien à l’agriculture biologique, aides à l’installation, soutien des projets alimentaires territoriaux, aides à la transition pour sortir de l’élevage industriel et caisse de défaisance pour les paysan·nes converti·es au 100% bio. L’ensemble de ces mesures représente un coût total de 1,3 milliards d’euros par an.

Le second volet de dépenses concerne la mise en place du droit à une alimentation de qualité pour toutes et tous : la gratuité des cantines scolaires, la conversion de la restauration collective au 100 % bio et local, l’expérimentation de la garantie universelle d’accès à des aliments choisis — avec la création de nouveaux magasins et des mesures d’aide alimentaire pour les personnes en situation de précarité — ainsi que la lutte contre la malbouffe. Ces dépenses représentent un coût total de 4,2 milliards d’euros par an.

La mise en place d’une taxe kilométrique sur les importations, détaillée dans le plan dédié à la relocalisation, rapporte, quant à elle, environ 3,5 milliards d’euros.

Ces dépenses sont à mettre en regard des coûts que la transformation radicale de notre système alimentaire permettra d’éviter : ainsi, selon le rapport de la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle présidée par le député Loïc Prud’homme en 2018, la malbouffe pèse actuellement 50 à 60 milliards d’euros par an sur notre budget du fait des épidémies de maladies chroniques qu’elle provoque : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers.  


candidat anne hidalgo
Anne Hildago – Parti Socialiste

Pas de proposition


candidat yannick jadot
Yannick Jadot – EELV

Pas de proposition


candidat fabien roussel
Fabien Roussel – Parti Communiste Français

Pas de proposition