BIOCARBURANTS
Soutenir la diversification des exploitations en misant notamment sur les biocarburants : consolider leur statut à Bruxelles, renforcer les filières industrielles et déployer les biocarburants de 2ème génération.
ÉLEVAGE
Indiquer sur tous les produits contenant de la viande le mode d’abattage des animaux (conventionnel avec étourdissement ou rituel sans étourdissement)
Pas de proposition
BIOCARBURANTS
Interdire l’importation de matières premières agricoles destinées à produire de l’énergie ou du carburant. L’utilisation de matières premières agricoles doit rester marginale dans la production d’énergie et bénéficier en priorité à nos agriculteurs plutôt qu’à des sociétés dont les activités nuisent à l’environnement. C’est la raison pour laquelle l’importation en France de matières premières agricoles issues de pays hors UE et destinées à produire de l’énergie sera prohibée.
ÉLEVAGE
Investir dans les abattoirs pour améliorer les conditions de travail et garantir le respect des normes de bien-être animal : l’État s’engagera pour améliorer les conditions de sécurité et de travail des salariés, pour augmenter le nombre d’abattoirs de proximité et d’unités mobiles, tout en assurant le respect des normes de bien-être animal.
Concernant l’abattage rituel, l’État mettra en place un nouveau cadre juridique en généralisant progressivement l’étourdissement réversible.
Il veillera également à ce qu’un maximum de structures soient intégralement certifiées afin de permettre aux collectivités de se fournir auprès d’elles.
ÉLEVAGE
L’élevage intensif est un non-sens écologique et sanitaire. Pour amorcer la sortie définitive des fermes-usines, le Parlement interdit immédiatement l’installation, l’agrandissement ou la réunion d’exploitations agricoles d’élevage dont les productions sont supérieures aux seuils correspondant aux catégorie A et E de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Cela concerne par exemple les exploitations de plus de 150 truies ou vaches laitières.
Nous abrogeons également les deux arrêtés influenza aviaire du 30 septembre 2021 par lesquels le gouvernement Macron fait de l’élevage plein-air le bouc émissaire de la multiplication des zoonoses, alors même que celles-ci sont favorisées par l’élevage industriel. Ces arrêtés menacent sérieusement l’existence de l’élevage plein-air en imposant des normes incompatibles avec la conduite de ces élevages.
Nous planifions la sortie de l’élevage industriel en accompagnant les paysan·nes dans la transition. Nous organisons notamment la fin de l’élevage en cage, des mutilations et autres pratiques cruelles (broyage ou gazage des poussins et canetons, ablation de la queue, “épointage” des becs, meulage des dents…). Nous limitons le temps de transport des animaux vivants. Nous déterminons de nouvelles normes pour améliorer les conditions d’élevage : accès à l’air libre, pâturage à l’herbe, densité maximale, surfaces minimales, fin des souches à croissance rapide. Une aide à la transition pour les éleveurs industriels se convertissant à l’élevage paysan ou aux cultures végétales est budgétée en loi de finances. Nous fixons un objectif de réduction de 50 % de la consommation moyenne de protéines animales.
PROTÉINES VÉGÉTALES
Dans le cadre de la planification écologique (voir plan dédié à la règle verte), nous organisons la réduction progressive de l’usage des engrais et des pesticides de synthèse, du gaspillage alimentaire, de la production de protéines animales. Nous fixons des objectifs précis de diminution de la pollution de l’eau, de l’air, de la dégradation et de l’artificialisation des sols, ainsi que d’augmentation des surfaces utilisées pour l’agriculture biologique ou les infrastructures agroécologiques (haies, mares, bandes fleuries…).
ÉLEVAGE
Nous lancerons des « Assises du bien-être animal », pour y engager l’ensemble des filières d’élevage, et marquer de nouveaux progrès partagés avec tous les acteurs.
PROTÉINES VÉGÉTALES
Plan pour améliorer l’autonomie européenne en protéines végétales dès 2030.
ÉLEVAGE
Nous sortirons de l’élevage industriel.
D’ici 2025, nous aurons mis fin à l’élevage en cage.
L’élevage et l’importation pour les fourrures seront interdits. Nous interdirons toute nouvelle méga-installation d’élevage.
Nous interdirons l’exportation d’animaux vivants hors de l’UE et limiterons leur transport au sein de l’UE à 8 heures.
Nous généraliserons les abattoirs mobiles. Nous développerons la consommation de protéines végétales et de viande locale et bio. Nous mettrons progressivement fin à la “viande cellulaire”. Toutes ces exigences de production s’appliqueront aussi aux produits importés.
PROTEINES VÉGÉTALES
Nous développerons la consommation de protéines végétales.
Pas de proposition